Bien que né à Dudweiler (Sarre, Allemagne) en 1917, Alexandre LOFI arrive nourrisson à L’Hôpital. Sa mère, Spittelloise, y vit le jour en 1892. La famille habita rue de la Gare, puis rue de l’École. Elle exploita ensuite un café à l’angle des rues de la Croix (actuelle rue Soeur Bourg) et de Metz, et enfin en face du Puits VI.
Après une scolarité à l’école primaire du Centre, « Alex » décida de s’engager dans la marine, y entrant aux pupilles, apprenti-marin, matelot, quartier-maître, maître d’équipage dès 1940.
Il répond à l’appel du Général de Gaulle et rejoint les Forces Françaises Libres à Londres.
Après avoir fait campagne au Moyen-Orient au sein d’un régiment de fusiliers marins, Alex LOFI fait partie des 177 français du Commando Kieffer qui, le 6 juin 1944, débarquèrent en Normandie en compagnie des Alliés.
Cette épopée, immortalisée par le film « Le jour le plus long », le vit faire preuve d’une bravoure exceptionnelle.
Après la Libération, Alex LOFI poursuit sa carrière dans la Marine nationale, jusqu’à sa retraite en 1970 avec le grade de commandant.
Il s’est vu attribuer les distinctions suivantes :
- Compagnon de la Libération
- Croix de guerre, avec Palmes
- Officier de la Légion d’honneur
- Commandeur dans l’Ordre national du Mérite
- Military Cross.
Au début des années 1960, la Ville de L’Hôpital décide de lui dédier l’ancienne rue du Chemin défendu. Depuis les années 1990, une place du centre-ville sur laquelle est érigée une stèle porte son nom.
Alexandre LOFI décède en 1992 et repose à Cuers (Var).